La maxime et le nouveau langage des Essais
Abstract
La forte présence des maximes dans les Essais, loin d’être le talon d’Achille d’un « nouveau langage » qui permettrait de « commencer à penser véritablement », sans tomber dans la triple illusion de la complétude, de la certitude et de l’éternité, pourrait bien être sa clef de voûte, le noyau central autour duquel s’élabore la zététique. Il faut savoir tout modérer, même la modération, nous enseigne le chapitre du même nom : il en est de même du doute et de l’incertitude, il faut savoir parfois les mettre entre parenthèse, l’espace d’un énoncé lapidaire qui servira ensuite de tremplin pour un nouvel exercice de la pensée critique.